L’Union des Fédérations Ouest-Africaines de la Zone B (UFOA-B) clôture l’année avec sa dernière compétition : le tournoi féminin U17. Cinq nations, le Ghana, le Nigeria, le Niger, le Bénin et la Côte d’Ivoire s’affrontent depuis le 12 décembre 2024, en l’absence du Togo et du Burkina Faso. Ce tournoi vient couronner une année riche pour l’UFOA B, qui a organisé pas moins de cinq compétitions majeures, dont les tournois qualificatifs pour la CAN U17 et U20, la Ligue des Champions Féminine et le Championnat Scolaire.
Dans cet entretien exclusif, le directeur exécutif Philippe Tchere revient sur les temps forts de 2024, les innovations marquantes et les grandes ambitions de l’organisation pour l’année à venir. Il a été interrogé par, Hilary Christelle Tolo Kpadonou.
L’UFOA B tient sa cinquième compétition en 2024, personnellement, quel est le bilan que vous faites de l'année ?
Philippe Tchere : Merci beaucoup, je peux dire que le bilan est positif comme vous le voyez. Cinq compétitions, nous avons rempli tous les critères, donc ça veut dire que nous avons fait toutes les compétitions qui étaient déjà prévues, donc c'est vraiment positif un bilan positif.
Une autre nouveauté cette année ?
Depuis bien longtemps, l'UFOA était abritée dans les locaux de la FIF, la Fédération Ivoirienne de Football. Et depuis, ça fait maintenant, je peux dire, quelques semaines, nous avons déménagé dans nos propres locaux. Et nous avons notre propre siège maintenant à Abidjan.
Le tournoi U17 des filles n’est pas un tournoi qualificatif pour une échéance, pourquoi l'organiser ?
Je peux dire que c'est un tournoi aussi préparatif, pour les compétitions de l’année prochaine. Et aussi, la particularité de ce tournoi, je pense qu’il faut le mentionner, c'est un tournoi féminin qui, pour une première, a été organisé par des femmes. Donc vous Voyez, les officiels qui ont géré ce tournois ont 100% féminin, les arbitres qui ont géré ce tournoi, 100% féminin, et même ce qu’on appelle les « ball boys », je les appelle ici les « ball girls », parce que c'est aussi des filles qui étaient là, qui étaient sur le terrain pour ce tournoi.
Quelle est votre appréciation sur le niveau de jeu des filles?
Il est excellent. Le football féminin africain, je peux dire qu’il est à un autre niveau. Il est vraiment excellent. A chaque fois que je regarde un match, je suis personnellement ébloui du talent des filles. Je pense que si on continue sur cette ligne, vraiment, on aura une championne africaine à la Coupe du monde féminine.
Pour l'année qui arrive, est-ce qu’il y a des choses qu'on doit savoir?
On a beaucoup d'activités, c'est clair, beaucoup d'innovations, tout ce que je peux vous dire, est de garder un œil sur nos activités et vous allez vous faire surprendre. Gardez un œil sur nous et vous verrez vraiment les innovations que nous allons mettre en place. Mais il y a vraiment beaucoup de belles choses positives qui arrivent. Là, soyez rassurés.
Est-ce qu’on aura peut-être l'idée de combien de compétitions on pourrait avoir probablement l'année prochaine?
Au minimum cinq compétitions. Et puisque vous êtes journaliste, ça peut vous intéresser, nous aurons aussi des séminaires sur la communication et le marketing pour des membres de nos différentes fédérations. C'est aussi une innovation. Je ne pense pas que nous avons eu vraiment un séminaire de ce genre dans le passé.
Au Niger, le championnat scolaire était disputé dans un centre technique cette fois-ci nous sommes également dans un centre technique dites-nous pourquoi, et est-ce que prochainement les compétitions des catégories inférieurs seront désormais disputés dans les centres techniques ?
Vous savez les centres techniques jouent vraiment un rôle crucial dans le développement du football. Vous regardez le cadre dans lequel nous sommes aujourd'hui, je pense que c'est le cadre idéal pour ce genre de compétition, pas de grande compétition mais les compétitions de développement. C’est dans un cadre sportif. Donc, il faut y promouvoir aussi les activités de développement et c'est vraiment très important.
Dans un grand début prochainement, les petites catégories se joueront dans les centres techniques?
Nous allons lancer les activités. Chaque pays va essayer de prendre la compétition qu’il souhaite organiser. Et en fonction des infrastructures qui sont sur place, nous allons choisir le lieu où va se tenir la compétition.
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