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Ligue des champions CAF – L’AS FAR joue sa survie face à Pyramids, entre orgueil blessé et rêve de “ Remontada”


Meknès s’apprête à vivre une soirée incandescente. Ce mardi, l’AS FAR accueille Pyramids FC pour le compte du quart de finale retour de la Ligue des champions africaine, avec un seul objectif en tête : renverser une situation très compromise après la lourde défaite (4-1) concédée à l’aller au Caire.



Après la gifle encaissée en Égypte, c’est un groupe meurtri mais déterminé qui s’est présenté en conférence de presse, lundi soir. Le coach Alexandre dos Santos, sans détour, a reconnu l’échec collectif de son équipe à l’aller. Il a cependant assuré que les jours suivants ont été consacrés à une analyse en profondeur des erreurs commises, avec une seule idée en tête : rebondir.


À ses yeux, la rencontre retour représente bien plus qu’un simple match. C’est l’occasion de rétablir la vérité du terrain et de montrer le vrai visage du club militaire, loin de celui affiché au match aller. Le discours interne a été clair : le moment est venu de tourner la page et d’aborder cette manche retour avec une concentration absolue, une rigueur défensive retrouvée et un sursaut d’orgueil collectif.


Sur le rectangle vert, l’AS FAR devra marquer au minimum trois buts sans en encaisser pour espérer se qualifier. Une mission périlleuse face à un adversaire expérimenté, bien organisé, et désormais averti. Le club égyptien est certes en position de force, mais il reste sur ses gardes. Il sait que les clubs marocains, portés par leur public, peuvent se métamorphoser.


Dans le vestiaire des FAR, la consigne est limpide : jouer l’attaque à outrance, imposer un rythme étouffant et faire douter l’adversaire dès les premières minutes. Le milieu de terrain Zakaria Ajoughlal, figure de la combativité militaire, a insisté sur la nécessité d’aborder le match avec une mentalité de conquérants. Aucun calcul n’est permis. L’équipe n’a plus le luxe des choix : seule la victoire, et avec un écart large, peut sauver l’aventure continentale.


À cet enjeu sportif s’ajoute une attente populaire immense. Les supporters, nombreux à avoir fait le déplacement vers Meknès depuis Rabat et d’autres villes du Royaume, joueront leur rôle à fond. La direction du club espère voir le stade d’honneur se transformer en chaudron. La communion entre les tribunes et l’équipe pourrait bien faire basculer la rencontre dans une dimension émotionnelle que seul le football africain sait offrir.


Pour l’AS FAR, ce match est aussi une affaire de mémoire. Vingt ans après sa dernière grande campagne continentale, le club rêve de réintégrer le gotha africain. Une élimination dès les quarts serait une immense déception au vu des espoirs nourris cette saison. À l’inverse, une qualification renversante offrirait au football marocain l’un de ses plus beaux récits modernes.


Reste à savoir si les militaires parviendront à transformer leur frustration en énergie positive. Car ce mardi à Meknès, c’est une bataille autant psychologique que tactique qui les attend. Une bataille pour l’histoire.

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