Rulani Mokwena, amer après l’élimination : “Il faut changer la mentalité… ou changer les joueurs”
- Omar Chraibi
- Apr 5
- 2 min read

Éliminé dès les huitièmes de finale de la Coupe du Trône après une défaite (1-0) contre le Moghreb de Tétouan, le Wydad de Casablanca traverse une nouvelle désillusion. Et l’entraîneur sud-africain Rhulani Mokwena n’a pas caché sa frustration.
conférence de presse, le technicien s’est montré particulièrement critique envers ses joueurs, remettant en question leur implication et leur état d’esprit.
« Je suis très déçu. Aujourd’hui, nous avons bien joué, mais nous n’avons pas gagné », a-t-il lancé, d’un ton ferme. « Il y a quelques jours, nous avions remporté une rencontre sans convaincre, et j’avais dit que le résultat me satisfaisait plus que le contenu. Ce soir, c’est l’inverse : la prestation était correcte, mais cela ne suffit pas. »
Le coach sud-africain s’est attardé sur l’attitude générale de ses joueurs, regrettant leur manque de réactivité : « Mes joueurs n’ont montré une réelle envie de gagner que dans les dix dernières minutes, après le but encaissé. Avant cela, nous avons laissé filer 75 minutes sans combattre, sans cette agressivité nécessaire dans une compétition comme la Coupe du Trône. Ce n’est pas acceptable. »
Visiblement irrité, Mokwena a livré un constat sans fard sur la situation actuelle du club : « Soit on change la mentalité, soit on change les joueurs… ou alors, on change l’entraîneur. »
L’entraîneur du Wydad a confié avoir averti ses joueurs à la mi-temps : « Je leur ai dit : le score est encore vierge, mais si on ne fait pas la différence, l’adversaire le fera. Et c’est ce qui s’est produit. Nous avions les statistiques, l’analyse, les clés… Mais encore faut-il avoir l’envie de s’imposer. »
« Certains joueurs m’ont déçu ce soir. Ils n’étaient pas au niveau attendu pour représenter ce club. Je suis très en colère », a-t-il conclu. L’élimination face au MAT vient raviver les doutes autour du projet sportif du Wydad, alors que Mokwena, en poste depuis quelques mois seulement, semble déjà tirer la sonnette d’alarme.